jeudi 30 août 2012

[Lecture] Des lectures estivales de qualité

Alors que la rentrée approche à grands pas, il est temps pour moi de faire un bilan de mes lectures estivales, placées pour la plupart sous le signe du thriller. Au début du mois de julllet, je vous parlais de Jean-Christophe Grangé, auteur qui m'avait marqué par sa diversité d'écriture et ses héros décalés de la réalité. Avant de dévorer d'autres ouvrages de cet écrivain talentueux, ma cousine m'a recommandé de lire du Franck Thilliez, aussi spécialisé dans les thrillers. Ont suivi par la suite trois livres de Grangé et mon premier Stephen King. Au total, cinq livres ont ponctué mes vacances d'été. Et certains valent le détour, je peux vous l'assurer.

L'anneau de Moebius - Franck Thilliez
Synopsis : Pour sa première enquête, Victor Marchal aborde son métier de flic par sa face la plus noire : une ex-star du porno torturée, une mise en scène macabre, et une plongée dans le monde interlope des déviants sexuels et des monstres de la nature.Depuis toujours, Stéphane Kismet est, quant à lui, hanté par des images prémonitoires mais cette fois elles obéissent à une indéchiffrable et terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte… Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre. C'était écrit. L'un n'a encore rien vu, l'autre ignore qu'il sait déjà tout…
Que les choses soient clair dès le départ, L'anneau de Moebius est un thriller aussi glauque qu'intéressant. Si l'intrigue peut paraître un peu tirée par les cheveux pour certains, je la trouve au contraire originale et bien pensée. Les thèmes abordés, à savoir le destin et les maladies congénitales, sont traités avec brio. Le style d'écriture est fluide et riche. Personnellement, je suis rentré très vite dans l'histoire. Les péripéties de Stéphane et l'enquête de Victor nous tiennent en haleine tout au long des quelques 600 pages de l'ouvrage. Même si certains moments souffrent d'une baisse de régime, le rythme est plutôt soutenu et les chapitres s'enchaînent avec facilité, articulés autour d'une trame bien ficelée. 
Les personnalités des deux protagonistes principaux sont quant à elles bien approfondies. Stéphane, hanté par ses visions, mène une vie chaotique. Plusieurs accidents ont marqué sa vie, et ce n'est que maintenant qu'il en comprend la signification, comme s'il se réveillait d"un long sommeil. Victor de son côté, tente tant bien que mal d'allier sa nouvelle vie de flic à son devoir de futur père, non sans mal. Sa vie de couple sur le déclin, il se dévoue pourtant corps et âme à cette enquête car il sent qu'un lien entre Stéphane et lui existe. Un lien intrinsèque. Un bon livre en somme, qui m'a donné envie d'en découvrir d'autres du même écrivain.

Les Rivières pourpres - Jean-Christophe Grangé

Synopsis : Le commissaire parisien Pierre Niémans est envoyé à Guernon, ville des Alpes françaises, suite à un meurtre dont la victime a été placée dans une mise en scène particulièrement macabre. À des centaines de kilomètres de là, le lieutenant Karim Abdouf est envoyé dans un cimetière où une tombe d'enfant a été profanée. Ces deux enquêtes à première vue bien distinctes ne le sont pas.

Derrière ce synopsis vague et imprécis se cache un des meilleurs thrillers qu'il m'ait été permis de lire. L'ambiance est plantée dès les premières pages. Violente. Brutale. Et d'une fugacité extrême. L'action tient en effet en un peu plus de 24 heures à peine. Un laps de temps court, pour une enquête menée à tambour battant, où chaque révélations s'insèrent avec logique tels des rouages jusqu'à former au final un engrenage complexe et bien huilé. Un rythme soutenu, ne souffrant d'aucune baisse de régime, auquel s'ajoute une intrigue originale et bien ficelée. Un cocktail explosif donc, dont l'ingrédient secret n'est autre que les deux personnages principaux. D'un côté, Pierre Niémans. Un vieux de la vieille si je puis dire, aux méthodes musclées et extrêmes, doté d'une capacité hors du commun pour résoudre des affaires macabres. De l'autre, Karim Abdouf. Un beur aux dreadlocks venant des cités, ayant volé des voitures lors de sa jeunesse, et devenu flic pour incarner l'autorité qu'il n'a presque jamais connu étant enfant. A cela s'ajoute un instinct unique qui le pousse à toujours aller jusqu'au bout des choses. A enfoncer chaque jalons. Deux personnalités taillées avec soin par l'auteur, faisant que l'on s'y attache irrémédiablement dès leur présentation. C'est en lisant Les Rivières pourpres que l'on prend réellement conscience de l'énorme talent de Jean-Christophe Grangé. C'est toujours un piège d'ouvrir un de ses livres. On a beau pouvoir s'attendre à tout, on est toujours surpris. Mon Grangé préféré pour l'instant.

Peu après d'avoir fini de le lire, j'ai regardé son adaptation cinématographique. Je vous la déconseille vivement. Ce n'est qu'une succession de raccourcis et de divergences honteux. D'autant plus que le scénario perd de sa profondeur et de son ingéniosité. Toute la force de l'oeuvre passe à la trappe. Enfin, comprendre le film sans avoir lu le livre n'est pas chose aisée. Franchement, c'est une des pires adaptations cinématographiques que j'ai jamais vu.


Le vol des cigognes - Jean-Christophe Grangé

Synopsis : Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis Antioche, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente...
Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoire occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que surgira l'effroyable vérité...

Premier roman de Jean-Christophe Grangé, Le vol des cigognes est un thriller captivant. Un véritable coup de maître. Néanmoins, rien n'est tout blanc tout noir car pour la première fois que je lis du Grangé, j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire. A peu près 80 pages, ce qui n'est pas rien. Passé ce cap, on retrouve avec plaisir le style inimitable de l'auteur. Pourtant, ce n'est réellement qu'au milieu du livre (200 pages environ) que les choses deviennent palpitantes. Les découvertes s'enchaînent à un bon rythme et je ne pouvais plus lâcher le bouquin. J'étais entièrement happé par les aventures de Louis Antioche. Comme pour Les Rivières pourpres. Si la première moitié du Vol des Cigognes n'est pas exceptionnelle, la seconde l'est. Et je pèse mes mots. A ce jour, c'est mon deuxième livre préféré de Grangé. 
J'ai d'ailleurs appris aujourd'hui même que Canal+ était en train de l'adapter sous forme d'une mini-série de deux épisodes. Je pense sûrement la visionner, en espérant que ça ne sera pas un fiasco comme pour Les Rivières pourpres.

L'Empire des Loups - Jean-Christophe Grangé

Synopsis : Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas...
Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite.
Au coeur de l'enquête, "les loups gris", une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire.

L'Empire des Loups est le Grangé que j'ai le moins apprécié. Alors certes je suis rentré vite dans l'histoire, mais cette dernière manquait de ce petit quelque chose qui rend chaque Grangé unique et inoubliable. La magie n'a pas opérée ici. Et pourtant, l'enquête des deux policiers est intéréssante, tout comme la quête de vérité d'Anna. Mais rien n'y a fait, les révélations, les rebondissements et la fin m'ont quasiment laissé de marbre. C'est dommage, mais tous les livres que je lis ne peuvent pas être tous bons. Je regarderai à l'occasion l'adaptation cinématographique, par curiosité.

Marche ou Crève - Stephen King


Synopsis : Mieux que le marathon... la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l'arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition... sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars. Sur la route, le pire, ce n'est pas la fatigue, la soif, ou même le bruit des half-tracks et l'aboiement des fusils. Le pire c'est cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu'il faut affronter : la foule, qui harangue les concurrents dans un délire paroxystique de plus en plus violent. L'aventure est formidablement inhumaine. Les participants continuent de courir en piétinant des corps morts, continuent de respirer malgré l'odeur des cadavres, continuent de vouloir gagner en dépit de tout. Mais pour quelle victoire ?

C'est cet été, au détour d'une petite ballade, que ma cousine m'a parlé de ce livre. Marche ou Crève. Un titre laissant présager le pire, non ? Intrigué, je n'ai pas tardé à l'acheter. Et je ne l'ai pas regretté. Sitôt ouvert, le récit m'a englobé, imprégné et ne m'a plus lâché jusqu'à la fin. Et encore, même après l'avoir fini j'y pensais. J'y réfléchissais. Marche ou Crève, c'est un roman qui prend au tripes comme peu savent le faire. Marche ou Crève, c'est un roman qui bouleverse et interpelle chaque parcelle de notre esprit. Qui le malmène dans tous les sens sans discontinuer. Marche ou Crève, c'est un roman qui laisse une empreinte marquée au fer rouge dans la mémoire. Le souvenir d'un tel roman survit au temps et reste à jamais gravé dans la tête.

Le livre met en scène une dystopie aussi effroyable que fascinante. Certains moments sont assez durs, et l'auteur n'épargne pas au lecteur les détails crus. D'autres quant à eux donnent à réfléchir. Surtout lorsqu'on lit le livre affalé sur la plage, avec pour seule préoccupation le léger vent envoyant des grains de sables s'insinuer partout dans les affaires. Le rythme quant à lui est soutenu, même s'il arrive à un ou deux moments qu'il fléchisse légèrement. Au fil des pages, on apprend à connaître une bonne partie des participants. Immanquablement, on finit par s'y attacher, par les apprécier, et connaître à l'avance leur funeste sort est une chose troublante. On est triste de les perdre à l'avance. Voilà ce qui fait la force du livre. Voilà sa clef de voûte. Voilà ce qui marque si profondément. Rares sont les livres comme cela. C'était mon premier Stephen King, mais sûrement pas le dernier.

J'espère que ce billet vous a plu et vous a donné envie de découvrir certains des livres dont je vous ai parlé :).

samedi 18 août 2012

[Jeux vidéo] Rage a de quoi mettre en rogne

L'autre jour à la fnac je me suis pris pour une poignée d'euros Rage dont j'avais reçu de bons échos contre quelques mauvais. Curieux depuis un certain temps de savoir ce qu'avait dans le ventre ce FPS issu du fruit du travail des créateurs de Doom et Quake, je me suis dis que l'occasion était venue de l'acquérir. Je savais relativement peu de choses à son sujet quand je l'ai acheté. Les seules informations que je possédais étaient que l'univers du titre prenait place dans un monde post-apocalyptique et que la fin du jeu avait été très critiquée. Autant dire que je me suis jeté dans l'inconnu donc. Cette semaine, je l'ai terminé au bout de dix heures à peine avec de nouvelles certitudes. Premièrement, je sais maintenant pourquoi la fin a été autant blâmée. Deuxièmement, je me demande bien pourquoi il n'y a que la fin qui soit désapprouvée, et pas le début ou encore l'aventure en elle même. Car croyez-moi, il y a de quoi.



En 2029, un immense astéroïde baptisé Apophis menace de s'écraser sur notre belle planète Terre. Toutes les tentatives pour éviter la catastrophe ayant échouées, les instances internationales mettent alors sur pied un plan de seconde chance : le projet Arche. Celui-ci consiste à l'enfouissement dans les entrailles de la planète de capsules au sein desquelles sont cryogénisés des êtres humains avec tout le nécéssaire pour survivre. Néanmoins, face à l'urgence et manquant de moyens, le nombre d'arches est limité et seuls quelques chanceux ont le privilège d'y être admis. 
Un peu plus d'un siècle s'est écoulé quand votre arche vous sort de votre sommeil suite à un problème technique. Unique survivant de cette capsule, vous titubez jusqu'à la sortie pour découvrir un paysage dévasté où des vestiges de votre civilisation émergent de la terre, à moitié détruits, telle une végétation métallique ayant pour faune des mutants incroyablement repoussants qui crapahutent comme des singes, et des êtres humains parmi lesquels ceux qui ne vous tireront pas dessus à vue sont rares. Le décor est planté : bienvenue dans le Wasteland ! 

Dès les premières secondes du jeu, lorsque l'on sort en titubant de l'arche et que le soleil nous ébloui, j'ai cru me tenir devant Fallout 3. Chose qui n'est pas vraiment de bonne augure, étant donné que j'ai laissé tomber ce dernier au bout de deux heures de jeu à peine, lassé comme jamais. Cependant, il n'est pas rare de dire que les premières impressions sont souvent trompeuses. Et après tout, je n'allais pas abandonner un jeu seulement sous prétexte qu'il m'avait fait penser à Fallout 3. Je décidais donc d'oublier cette pensée et continuais la campagne. 
Après une première altercation face à deux bandits à la mine patibulaire, vous rencontrez votre premier allié. Sur le moment, vous pensez qu'il est un phare dans la nuit de votre ignorance, tant les questions comme "C'est qui/quoi c'est mystérieuse 'Autorité' qui semble avoir instauré un pouvoir dictatorial ?" ou "Pourquoi on veut me kidnapper sitôt réveillé ?" se bousculent dans votre tête. Mais non, votre sauveur vous laisse dans l'incompréhension la plus totale et vous envoie à droite et à gauche pour effectuer des missions dont personnes ne veut. Drôle de façon de traiter ses invités non ?

     
Après un tel impact, c'est logique que le paysage soit aussi chaotique. Ce qui est illogique, c'est que le scénario le soit aussi.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le scénario ressemble étonnamment au paysage environnant. A savoir terne, lassant, désordonné et très décousu. L'aventure prend du temps à se mettre en place. Dès le départ, vous êtes envoyés ici et là pour plomber des bandits et des mutants à tout va, sans trop savoir pourquoi, ni comment les choses ont pu autant dégénérer. Vous êtes lâchés dans un monde à la fois hostile et original, mais sans nulle indication ou information. Tout ce que vous devez savoir, c'est appuyer sur la gâchette de l'arme qui vous est fournie. Point barre. Le reste, aux oubliettes. Pendant près de deux heures de jeu, vous êtes réduit à faire d'incessants allers-retours à bord de votre buggy sur une parcelle de terrain équivalent à 2km2 à tout casser. Un début laborieux donc, et malheureusement, cela ne s'arrange pas beaucoup plus par la suite.

Passé le cap du petit campement au début du jeu, vous débarquez enfin finalement dans une ville. Ici, votre terrain de jeu s'agrandit considérablement, même s'il n'est toujours pas vraiment folichon. Hélas, la même routine s'installe. Vous partez botter l'arrière train aux bandits et aux mutants inlassablement, sans discontinuer. Puis, un beau matin, vous entrez dans la resistance. Là, vous vous dîtes que cela peut devenir un tantinet plus intéréssant, que certaines réponses vont être apportées et que les choses sérieuses commencent ! Cependant, vous déchantez très vite en vous rendant compte que seuls les ennemis ont changé. Les bandits & cie ont laissé la place aux soldats de l'Autorité. Légèrement plus coriaces, mais pas trop hein, parce que faudrait pas non plus énerver le joueur en le sortant de son train-train quotidien de mec congelé du passé invincible qui fait mordre la poussière à quiconque lui pointe une arme dessus. Ainsi, encore et toujours, vous multipliez les missions creuses et insipides, avec parfois une part d'information à la clé. La fin quant à elle arrive comme un cheveu sur la soupe, totalement inattendue et laissant un goût désagréable dans la bouche.

     Quel est le point commun entre un mutant et un soldat de l'Autorité ? Aucun des deux n'offre de grande résistance et de challenge.

Le gameplay quant à lui sauve un petit peu la mise. Il vous est possible de créer une multitude d'objets, allant du bandage tout bête au carreau d'arbalète, tout en passant par une tourelle d'attaque diablement efficace. Construire des objets est donc simple, bien pensé et intéréssant. Toutefois, avant toute chose, il vous faut posséder les plans de construction. Et ces derniers ne s'acquièrent que lors d'une transaction ou d'une fouille des cadavres de vos ennemis. Ainsi, après chaque escarmouche, procéder à une fouille en règle de la pièce et des corps encore tout frais de ceux qui, quelques instants plus tôt, tentaient de vous abattre, est nécéssaire si vous désirer étoffer votre arsenal. Celui-ci est d'ailleurs plutôt honnête, même si les armes mises à votre disposition n'ont rien de transcendantes et se révèlent être somme toute relativement classique, certains affrontements au fusil à pompe ou à l'arbalète (pour ne citer qu'eux) ont de quoi ravir. Malencontreusement, ces moments sont beaucoup trop rares.

Autre point du gameplay : la conduite. Pour vous déplacer dans le Wasteland, vous avez besoin d'un véhicule. Buggy, quad, cuprino,...la liste n'est pas longue mais a le mérite d'être plutôt variée en fonction de ce que vous recherchez. Bien évidemment, étant donné que les bandits rôdent partout tels des vautours assoiffés de sang, armes et systèmes de défenses en tout genre vous sont indispensables si vous ne souhaitez pas avoir recours à la dépanneuse. Ainsi, mitraillettes, roquettes tête chercheuse, mines, boucliers, canon à énergie, turbo, et moult autres moyens de rouler en toute quiétude vous sont proposés. Les petites course-poursuites apportent régulièrement un vent de fraicheur et représentent de vrais moments de plaisirs. Mais ce type d'équipements ne se monnaye que contre des certificats de course. Or, vous récoltez ces derniers en détruisant pour le barman du coin des voitures ennemies, ou en participant aux courses locales. Parmi elles, vous avez le choix entre des conte la montre, des courses-roquettes (tout est dans le nom) ou encore des capture de position, où le premier à avoir passé un certain nombre de points de contrôle gagne. Autant vous prévenir tout de suite, toutes ces courses ne représentent aucune grande concurrence et s'avèrent être particulièrement rébarbatives au bout de quelques unes.

     
Sécuriser les routes en détruisant des véhicules bandits et remporter des courses vous permettent de gagner de l'argent et des certificats de courses.

Au final, Rage n'a pas grand chose pour lui. Un scénario éventé, voire quasi-inexistant, des affrontements dénués de défi, des graphismes pas très resplendissants, et un multi-joueur anecdotique sont les quatre piliers branlants qui soutiennent le titre. Le potentiel certain du jeu n'a hélas pas été exploité par l'équipe d'Id Software, à notre grand désarroi. Ainsi, Rage est un FPS médiocre avec une fin honteuse, laissant dans la bouche un arrière goût très prononcé de déception et de bâclage. Dommage.

Je suis content de ne pas l'avoir payé très cher, car sinon je l'aurais franchement regretté ! :)